En ce qui concerne un autre argument qui est également souvent invoqué, celui de la fertilité, le rapporteur a rappelé que la sécurité sociale et l'assurance maladie remboursent des actes bien au-delà de la thérapeutique. Surtout, nous savons que, lorsque les couples qui veulent avoir recours à la PMA avancent cet argument de l'infertilité, ils désignent en réalité l'impossibilité à avoir un enfant au cours des douze mois précédents. Pourtant, dans 15 % à 20 % des cas, il n'est trouvé aucune stérilité chez aucun des membres du couple ; souvent, d'ailleurs, un premier enfant par PMA sert de déclencheur, et ils ont leurs enfants suivants sans assistance médicale à la procréation.