Avis défavorable. Mon argument n'a pas changé : nous pensons que le chapitre Ier ne met en difficulté aucun principe éthique fondamental.
Vous dites que nous irions vers la marchandisation du corps humain. C'est totalement faux. En écrivant ce texte, nous avons eu le souci constant de vérifier que les fondamentaux de l'éthique à la française, c'est-à-dire la dignité du corps humain et la non-marchandisation des produits du corps humain, étaient en permanence respectés et qu'il n'y avait aucun risque de glissement.
En outre, nous avons veillé à ce que chacun des articles du projet de loi tienne compte de l'intérêt supérieur de l'enfant. Cela a notamment été le rôle d'Adrien Taquet, et nous aurons à y revenir lors de l'examen d'amendements à venir.
Nous avons porté ce double regard sur toutes les mesures proposées : non-marchandisation et intérêt supérieur de l'enfant.