Non, monsieur Bazin, ce n'est que l'un des éléments qui contribuent à la réalité : en effet, il faut ce mélange pour obtenir un être humain. Mais cela ne crée pas le rapport social entre parents et enfants.
Comme l'ont dit plusieurs de nos collègues, chacun avec ses mots, la seule chose dont nous soyons sûrs et certains s'agissant de la protection de l'enfant, c'est que, faute d'amour, il dépérira. Cette réalité ne vient pas seulement d'intuitions romanesques ou de rapport à l'enfant. C'est une certitude médicale : les enfants privés d'amour sont entravés dans leur développement, ils se développent mal.