Madame la ministre, je reviens au problème de la Fondation des apprentis d'Auteuil dans ma circonscription. Je dénonce une véritable atteinte à la santé de ceux qui sont concernés par ce transfert – après, c'est la Sécurité sociale qui est touchée ! Imaginez-vous ce que peuvent ressentir les quatre-vingts salariés du centre d'Audaux qui gagnent leur vie, qui ont des familles à nourrir, pour lesquels tout se passe bien, dont la mission noble est d'accueillir des orphelins et des apprentis destinés à exercer le métier de charpentier, de maçon ou à tailler la pierre ? On explique à ces salariés et à ces apprentis que leur territoire n'est plus digne d'accueillir l'apprentissage et qu'ils doivent s'en aller, s'installer à la sortie d'une autoroute près de Pau. C'est insupportable !
Je dénonce les moyens utilisés pour convaincre ceux qui voudraient rester et qui font de la résistance. C'est de la maltraitance ! D'ailleurs, madame la ministre, je vais vous demander quelque chose qui n'est pas dans mes habitudes. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir demander à l'ARS de regarder dans quel état de santé se trouvent l'immense majorité de ces salariés. Vous serez édifiée ! On fait pression sur eux pour qu'ils acceptent le transfert, pour qu'ils cessent de résister.
De même, le pauvre préfet des Pyrénées-Atlantiques ne sait pas à quel saint se vouer. Faut-il écouter la direction des Apprentis d'Auteuil, dont on me dit que l'armature financière a changé – cette noble institution française aurait fait appel à des fonds de pension étrangers – , ou bien les salariés du centre d'Audaux ?