Je prends la parole à ce stade de la discussion pour défendre l'esprit des trente amendements que j'ai déposés sur cet article. Pourquoi autant ? Parce que l'ouverture de la PMA à toutes les femmes est une question de société qui nous engage tous.
Comme un certain nombre de mes collègue, j'avais demandé en premier lieu la suppression de cet article, pour des raisons que j'ai déjà exposées – et d'abord parce qu'il me semble primordial de défendre la place du père au sein de nos familles, de satisfaire le besoin qu'a un enfant de connaître son père. L'argument consistant à dire que, de tout temps, les orphelins de guerre ont grandi normalement parce qu'ils étaient aimés par leur mère, me laisse pantoise.