Madame la ministre, vous disiez tout à l'heure que beaucoup d'enfants avaient très bien grandi, simplement entourés de leur mère. Peut-être, sûrement, heureusement, mais la situation que l'on s'apprête à créer n'a rien à voir avec celle d'un enfant qui aurait perdu son père du fait des aléas de la vie. Quand le père est décédé, la maman peut en parler. Même lorsque l'enfant a été conçu avec une rencontre d'un soir, la mère peut raconter l'histoire, décrire le père, et permettre ainsi à son enfant de se construire par rapport à une histoire et à cette figure paternelle.