Je ne l'évoque pas pour le jeter à la figure de qui que ce soit – de quel droit le ferais-je ? – , mais pour montrer que les rapports sociaux, les rapports de filiation, de paternité et de maternité sont des faits sociaux et culturels. Comme tels, il faut s'en réjouir, car cela signifie qu'ils sont à notre portée.
Ainsi, monsieur Brindeau, il faut reconnaître que votre raisonnement est formellement implacable : il enchaîne des faits. Mais, non, collègue ! Ce que nous allons voter ne forcera pas notre conviction et personne ne sera obligé de renoncer au père du fait du vote de la loi : il y aura toujours des pères, et il y aura toujours des mariages hétérosexuels. Il s'agit là uniquement d'une catégorie de personnes, en vérité peu nombreuses. Quelqu'un a parlé de révolution de civilisation mais, de grâce, …