Mais ce dont nous parlons aujourd'hui avec l'extension de la PMA, ce sont des inséminations artificielles avec des spermatozoïdes. En la matière, il n'y aura pas de pénurie durable. En effet, les quelques donneurs qui sont utilisés annuellement – en moyenne 400 – font partie des Français qui savent qu'ils peuvent donner, soit un Français sur sept. Mme la directrice générale de l'Agence de la biomédecine, ici présente, vous confirmera que, dès que des moyens lui auront été attribués, elle mènera des campagnes d'information sur la possibilité de don. Si, demain, ne serait-ce que trois Français sur sept savent qu'ils peuvent donner leurs spermatozoïdes, nous triplerons le nombre de dons, et nous en aurons trop.