Mon amendement poursuit la même logique. Il vise notamment à réintégrer la référence à l'infertilité, qui correspond au plus grand nombre de situations que nous verrons dans les années à venir. Il ne faudrait pas laisser penser, en utilisant l'expression « PMA pour toutes » et en supprimant la référence à l'infertilité, que l'AMP serait quelque chose de facile et qu'il suffirait de se présenter dans n'importe quel centre pour en bénéficier. Comme on l'a vu et comme on le redira au cours des débats, il s'agit d'un parcours long, médicalisé, compliqué, traumatisant. C'est pourquoi il me semble nécessaire de conserver le terme « infertilité » dans la loi.