Dans mon intervention de cet après-midi, j'ai rappelé combien l'altérité entre le père et la mère était nécessaire à l'enfant. En réponse, le président Faure a expliqué qu'il existait en quelque sorte une altérité de substitution, et que dans un couple de femmes, l'une pouvait assumer un rôle d'amour et de proximité, tandis que l'autre pouvait exercer un rôle plus marqué par l'autorité. Je ne m'inscris absolument pas dans cette logique, mais au moins existe-t-elle. S'agissant en revanche d'un enfant qui n'aurait à connaître qu'une mère – construction aberrante de ce point de vue de la recherche d'altérité – l'argument du président Faure tombe. Évitons au moins cette difficulté supplémentaire !