Voulons-nous collectivement assumer cela ? Mesurons-nous tous les effets de cette évolution ? J'imagine, madame la garde des sceaux, que vous nous direz qu'il n'en sera rien, mais, lors des auditions, un certain nombre de juristes nous ont mis en garde : selon eux, l'État prend un risque, car il pourrait voir revenir vers lui, d'ici à vingt ans, des jeunes qui considéreront que, de fait, la loi les a privés de père, et qui demanderont une indemnité pour cela.