Et si le donneur se prend d'affection pour l'enfant devenu orphelin, lui-même désireux de construire une relation, qu'est-ce qui peut alors empêcher qu'une rencontre ne se produise ?
Vous me répondrez qu'avec des « si », il est facile de tout imaginer, mais il faut évoquer tous les risques quand l'on crée de nouveaux droits.
Sur la question des femmes seules, nous devons placer l'intérêt de l'enfant au coeur de notre réflexion : restons cohérents avec l'attention que nous avons souhaité manifester aux difficultés des familles monoparentales, notamment dans le cadre des derniers projets de loi de financement de la sécurité sociale. Ne créons pas une nouvelle vulnérabilité pour ces enfants en instituant la parentèle unique.