Cela me paraît regrettable. On m'opposera qu'il ne faut pas mentir à l'enfant. J'aurais néanmoins préféré que l'État ne se mêle pas de ces situations, et qu'on laisse ces familles-là – car dans un couple homosexuel, l'infertilité est évidente – choisir.
J'ai choisi d'intervenir à ce moment du débat pour souligner que cette évolution n'est pas neutre, qu'elle ne vient pas de rien – elle vient de l'adoption – , et qu'elle aura des conséquences qui ne se limitent pas aux femmes seules concernées, mais qui concerneront l'ensemble de la chaîne de filiation – ce que Pascal Brindeau a tenté de démontrer il y a quelques heures.