Il existe peu d'études sur la question de la femme seule – contrairement à celle de la PMA pour les couples de femmes. Les pédopsychiatres ont été assez unanimes – Boris Cyrulnik, par exemple, a développé certains arguments. Je veux bien qu'on considère, selon ses convictions, que ces réflexions ne présentent pas d'intérêt. Mais cela me gêne qu'on puisse affirmer qu'elles sont fausses, qu'il ne faut pas faire d'amalgame. Quand vous évoquez les femmes qui se retrouvent seules avec un enfant parce que c'est une situation qu'elles ont subie, c'est vous qui faites un amalgame ! Lorsque vous dites, madame la ministre, monsieur le rapporteur, que ces femmes ont pensé leur projet, que tout a été très étudié, je suis d'accord avec vous bien sûr, mais en quoi cela donne-t-il une assurance que tout se passera bien ensuite pour l'enfant ?