J'émets un avis résolument défavorable sur ces amendements. Comme l'a très bien souligné le professeur Touraine, si une clause de conscience générale existe pour certains actes que le médecin peut refuser de réaliser lui-même, en orientant la personne concernée vers un confrère, elle ne peut être invoquée pour justifier une prise en charge différenciée des personnes selon leur statut conjugal ou leur orientation sexuelle.