Jeter l'anathème sur l'un d'entre nous n'est pas faire preuve de sérieux.
J'en viens au fond. En réalité, avec ce texte, on opère un glissement : jusqu'à présent, la question de l'infertilité était centrale ; désormais, il s'agira d'accéder au désir des adultes, et uniquement à cela. On demandera donc à un médecin de réaliser une intervention qui ne correspondra plus à sa mission, qui consiste fondamentalement à soigner. Cela soulève des interrogations.
Si nous vous alertons sur le fait que de nombreux professionnels de santé seront heurtés par ce qu'on s'apprête à leur demander, c'est que nous nous demandons où cela va s'arrêter.