Il vise également à supprimer l'alinéa 4.
Je souhaite de nouveau que nous nous interrogions. On veut une égalité de traitement, mais on oublie les conséquences d'un chemin difficile : statistiquement, les enfants nés d'une PMA débutent avec une fragilité supplémentaire dans la vie.
Lorsqu'un médecin rencontre un cas de traumatisme apparemment accidentel chez un enfant en bas âge, son réflexe premier est de chercher d'éventuels facteurs de risque de maltraitance, quitte à choquer les familles. Or certains de ces facteurs se recoupent avec le parcours de personnes qui demandent l'accès à une PMA.
Je ne dis évidemment pas que les enfants nés d'une PMA sont davantage victimes de maltraitance que les autres ; je dis simplement qu'il existe des facteurs de risque et qu'il y a, dans le cas de ces enfants, une fragilité originelle. On souhaite instaurer une égalité de traitement, mais il s'agit de parcours souvent douloureux. Derrière l'égalité apparente que l'on promeut se cache un début probablement plus difficile dans la vie pour les enfants nés par cette méthode.