Nous aurons certainement l'occasion de revenir sur la question, puisque, comme l'a souligné notre collègue Thibault Bazin, l'une des questions de fond posées par ce texte est celle de l'AMP post mortem. Après avoir entendu de nombreux témoignages, notamment ceux de psychologues qui suivent des enfants, nous considérons que donner cette possibilité reviendrait à franchir une nouvelle ligne rouge. En effet, symboliquement, cela reviendrait à faire engendrer un mort.
Certes, on sait que c'est possible techniquement, mais l'enjeu des lois de bioéthique n'est-il pas précisément de déterminer si tout ce qui est techniquement possible doit être autorisé par la loi ? En l'occurrence, de toute évidence, la réponse est non.
Je le répète : il y a là selon nous, une ligne rouge, et c'est pourquoi nous proposons par ces amendements une nouvelle rédaction du texte.