Il ne faut pas toujours demander : il faut aussi essayer d'apporter des réponses. C'est ce que j'ai fait dans ma dernière intervention.
Si j'avais eu 21 % de voix supplémentaires au premier tour des élections présidentielles, 20 millions d'euros, et si la presse s'était, à l'époque, autant occupé de moi qu'elle le fait aujourd'hui, j'aurais peut-être disposé de cette merveilleuse majorité diverse, multiple et pourtant unie. J'aurais peut-être eu de brillants ministres, assis, ici, au premier rang.
J'aurais peut-être eu de brillants ministres, ici, au premier rang.
Je verrais alors si l'on ne peut pas faire quelques économies, après appels d'offres, sur les médicaments : des experts m'ont dit qu'il était possible d'en faire près de 20 milliards d'euros, et même 30 milliards d'euros pour la dette. J'essaierais de savoir pourquoi le Koweït est dispensé de toute forme d'impôt sur les investissements qu'il fait en France. Bref, j'essaierais de trouver des moyens moins contraignants pour faire notre budget de Sécurité sociale.
Je voudrais dire aussi qu'il n'y a pas de fatalité. J'ai vu un centre de pupilles de l'éducation publique rester sans problème à 900 mètres d'altitude, parce qu'une équipe s'est mobilisée pour faire les travaux nécessaires. Aujourd'hui, il accueille une soixantaine d'enfants et soixante personnes y travaillent.
Nous avons accueilli trois centres pour handicapés, majeurs et mineurs. De plus, l'hôpital d'Oloron pourrait accueillir beaucoup de médecins si son plateau technique était à la hauteur.