Dans ce cas, j'essaierai de les éviter au maximum, monsieur le président.
Je ne reviendrai pas sur les questions juridiques qui ont été évoquées. J'ai bien entendu les arguments présentés par le Gouvernement, mais je crois que nous avons suffisamment débattu dans cet hémicycle pour comprendre la différence entre des difficultés juridiques insurmontables et des difficultés nécessitant quelques aménagements. En l'occurrence, seuls de simples aménagements sont nécessaires.
La question qui nous est posée est d'ordre psychologique. J'entends les interventions de nos collègues depuis tout à l'heure, mais n'oublions pas que, de tout temps et demain encore, des enfants continueront de naître dans des familles en deuil. Oui, aujourd'hui, des enfants naissent dans des familles en deuil. J'espère d'ailleurs qu'aucune jeune veuve n'est en train d'écouter nos débats…