Ces amendements visent à développer le recours à la ROPA.
Merci, madame la ministre, pour les arguments que vous avez développés. Ces amendements posent effectivement un véritable problème de cohérence.
Tout au long de l'examen du texte, la plupart de leurs auteurs ont affirmé qu'il ne faut pas biologiser la filiation, qu'il faut la traiter d'une autre façon et que ce qui compte, c'est la volonté de faire famille. Dans ce cas, il faut suivre le raisonnement jusqu'au bout. Or il y a là une incohérence totale : en recourant à la ROPA, on prétend biologiser la filiation, après avoir tenu des discours diamétralement opposés à ce principe.
Merci beaucoup, madame la ministre, d'avoir rappelé que ces amendements sont diamétralement opposés, pour le moins, à l'esprit du texte que vous défendez !
J'aimerais insister sur un autre aspect de la question. Comme on peut le constater à l'étranger – l'une de nos collègues citait le cas de l'Espagne – , il s'agit surtout d'exploiter la souffrance des femmes concernées. On leur affirme que l'une d'entre elles portera un enfant, qui sera réellement le leur, mais ce que l'on ne dit pas, c'est que tout cela est un marché très lucratif !