Sur la question de la ROPA, donc, de fait, du don dirigé, j'estime qu'en adoptant l'amendement, nous entrerions en contradiction avec un autre amendement que le groupe La République en marche a défendu, et qui réaffirme le refus de toute priorisation dans l'accès à la PMA, du fait du statut matrimonial ou de l'orientation sexuelle.
Considérer que vous seriez prioritaire dans l'accès à la PMA parce que vous avez, dans votre couple, quelqu'un qui peut vous donner un ovocyte me semble entrer en contradiction avec ce refus de toute priorité et de toute discrimination.
D'autres arguments ont été avancés : cette méthode implique des actes médicaux qui ne sont pas insignifiants, alors qu'un acte médical ne doit être pratiqué, à l'évidence, que s'il est absolument nécessaire. Enfin, l'anonymat du don serait brisé, alors qu'il s'agit d'un principe intangible, que nous ne levons pas : l'accès aux origines que nous permettons à l'enfant qui le souhaite, lorsqu'il atteint 18 ans, n'est pas une levée d'anonymat.