Mon amendement s'intéresse, après l'âge limite, à l'âge plancher.
Les lois de bioéthique doivent poser des limites. L'accès à la PMA doit ainsi être réservé à nos concitoyens dans des situations de détresse – c'est le cas d'un couple hétérosexuel qui souffre d'une stérilité pathologique mais aussi d'un couple homosexuel confronté à une infertilité de fait.
De même, l'accès à la PMA pour les femmes seules doit plus précisément concerner celles qui risquent, du fait de l'horloge biologique, de connaître une infertilité imminente. Il s'agit, dans le décret, de préciser que le recours à la PMA doit être une démarche subsidiaire, c'est-à-dire une nouvelle chance de voir aboutir son projet parental.