L'avis est défavorable sur l'ensemble des amendements, même si c'est pour des raisons différentes. Certains auraient pour effet de revenir sur l'accès des femmes seules à la fécondation in vitro et de réserver celle-ci aux couples. D'autres évoquent la nécessité de réduire autant que possible la production d'embryons surnuméraires. Nous partageons cet objectif, mais au vu des modalités proposées, il ne semble pas possible de l'atteindre tout en permettant aux femmes de procréer.
S'agissant enfin du risque de marchandisation, je crois que le cadre juridique actuel permet déjà de le réduire au minimum, et qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter à la ceinture et aux bretelles existantes des dispositifs supplémentaires : il n'y a, à cet égard, guère de craintes à avoir.
Quant au double don de gamètes, il paraît nécessaire dans certains cas. Nous ne souhaitons pas revenir sur l'avancée que constitue son autorisation.