En 2018, les prélèvements et greffes d'organes ont diminué, notamment ceux à partir de donneurs vivants, au point de susciter l'inquiétude de l'Agence de la biomédecine. Le projet de loi relatif à la bioéthique facilitera le recours au don croisé d'organes, en élargissant le nombre de paires de donneurs et receveurs à quatre, contre deux aujourd'hui.
Par ailleurs, le taux d'opposition au don, en léger recul, atteint toutefois 30 % alors que des dizaines de milliers de patients sont en attente d'organes. Afin d'augmenter le nombre de donneurs, il faut sensibiliser la population au don et mobiliser les professionnels. L'objectif fixé pour 2021 est d'atteindre 7 800 greffes d'organes, dont 1 000 à partir d'un donneur vivant. Quelles actions préconiseriez-vous pour mieux impliquer les centres hospitaliers universitaires dans ces nouveaux protocoles et pour sensibiliser la population au don ?