Ma question, à laquelle j'associe mes collègues de la Martinique, s'adresse à M. le ministre de l'intérieur.
La Martinique est confrontée à une hausse significative des actes de violences perpétrés avec des armes à feu. Dix-sept individus ont été tués depuis le début de l'année, dont les derniers en date sont un jeune de 14 ans et deux femmes dont l'une était mère de six enfants.
Les raisons en sont des trafics de drogue et d'armes qui s'intensifient dans les Antilles, une fracture sociale et économique persistante, alimentée par la disparition des contrats aidés qui permettaient d'accompagner les populations dites fragiles, ainsi qu'un manque criant d'effectifs et de moyens affectés à la police judiciaire et spécialisée et aux douaniers pour répondre efficacement à ces problématiques.
Ces actes plongent nos familles dans le deuil et la colère, et nos policiers dans des difficultés professionnelles quotidiennes – plusieurs d'entre eux ont été blessés dans l'exercice de leurs fonctions.
Monsieur le ministre, la Martinique ne doit pas devenir un territoire de non-droit. Nous le disons avec force, stop à la violence et à la délinquance ! Stop aux armes ! Stop aux larmes !