Madame Kuster, en effet, le rapport présenté la semaine dernière par le GIEC est un nouveau cri d'alerte. Le constat est simple : la fonte des glaces s'accélère, le niveau de la mer monte plus vite que prévu, les récifs coralliens sont menacés. Les conséquences sont directes pour l'homme, en particulier lorsqu'il vit le long des littoraux.
Ce cri d'alerte doit être entendu de tous, et nous devons agir sur tous les tableaux, en commençant par enrayer le changement climatique. L'objectif de la neutralité carbone en 2050 est désormais inscrit dans la loi énergie-climat, et différents outils ont été prévus pour y parvenir, notamment la fermeture des centrales à charbon d'ici à la fin du quinquennat, l'instauration d'une nouvelle politique de mobilité à la suite du projet de loi relatif à la mobilité qui a été récemment examiné devant votre assemblée en deuxième lecture, ainsi que notre engagement en faveur de la rénovation énergétique.
Nous devons aussi agir pour gérer les conséquences inévitables du réchauffement climatique, savoir affronter les catastrophes, accompagner les collectivités, préserver nos littoraux. C'est le sens de notre plan national d'adaptation au changement climatique, que nous devons sans doute actualiser en tirant, comme le Premier ministre l'a demandé, les conséquences du retour d'expérience des canicules et des sécheresses que nous avons connues cet été.
Enfin, la France porte cette action sur la scène internationale. Le climat, la biodiversité et les océans ont été au coeur du G7 et de l'Assemblée générale des Nations unies. Les océans seront aussi certainement au coeur de la COP25 qui se tiendra au Chili à la fin de l'année.
Face à ceux qui doutent encore et à ceux qui pourraient baisser les bras, le Président de la République et le Gouvernement sont plus mobilisés que jamais pour lutter contre le dérèglement climatique et protéger notre biodiversité, en agissant aux niveaux international, européen et national, en lien avec l'ensemble des acteurs.