Pour recentrer l'asile sur ce qu'il devrait être, il ne faudrait pas fermer à ce point les autres voies d'accès. Il faudrait avoir une autre politique de délivrance de visas d'une part et de distribution de permis de l'autre. Nous sommes l'un des pays les plus restrictifs. Je suis désolé d'avoir à le répéter, mais les faits sont là, sont têtus et il faut accepter de les regarder en face. Nous avons interdit la migration de travail pendant des décennies et des décennies. Maintenant, la migration est déconnectée des réalités économiques. Nous nous en plaignons, mais nous l'avons supprimée. Tant que nous fermons de façon aussi draconienne toutes ces voies, il ne faut pas s'étonner que l'asile devienne une voie de recours pour tant de personnes.