La France est le seul pays qui demande son consentement au conjoint du donneur de gamètes et il nous paraît compliqué de maintenir cette obligation en raison des fluctuations de la vie familiale des gens. Outre les ruptures et les remariages, nous devons tenir compte du fait qu'une personne peut donner lorsqu'elle est célibataire et se marier, voire divorcer, par la suite.
Vous savez que le consentement est révocable : l'on peut revenir sur son don à tout moment. Et il faudrait demander l'accord du conjoint à chaque fois ? Cela nous semble trop compliqué à gérer et inadapté à la réalité de la vie. Avis défavorable.