Beaucoup de choses ayant été dites, je voudrais simplement ajouter deux mots en réponse à ce que j'ai entendu sur les bancs de la droite et peut-être aussi à Mme Autain. J'ai été assez claire, je crois, mais peut-être pas suffisamment. Nous sommes, vis-à-vis de la procréation, dans une situation inédite : nous devons définir un mode d'établissement de la filiation pour un couple de femmes, ce qui nous oblige à créer un autre mode d'établissement de la filiation, distinct de ce qui existe déjà dans notre code civil. Oui, je le dis clairement, c'est une révolution, mais une révolution tranquille.