Je me suis déjà exprimé hier sur ce sujet, puisque j'ai présenté un amendement quasi identique, mais j'aimerais redire le plaisir qui est le mien, largement partagé il me semble, d'examiner ce texte qui marque une avancée très importante pour l'ensemble des Français et des Françaises.
La réécriture de cette partie de l'article 4, je le rappelle, tire son origine des auditions et des débats en commission, qui ont montré qu'elle engendrait une stigmatisation d'une partie de la population.
Comme l'a souligné M. Orphelin, il y a visiblement deux façons de voir les choses. Or j'ai l'impression que nous restons au milieu du gué. Notre intention était d'éviter toute distinction entre les citoyens français. Nous avons fait un pas, mais nous n'avons pas été assez loin pour que la stigmatisation de certains d'entre eux soit entièrement supprimée. C'est pourquoi je soutiens le principe de ces amendements.