Je suis moi aussi favorable à la recherche française, monsieur le rapporteur, mais à une recherche éthique. Je connais des médecins, spécialistes des maladies rares comme vous, qui partagent mon questionnement éthique. En 1994, de nombreux députés ont jugé qu'il fallait avoir de la considération pour l'embryon, et il n'a pas changé depuis. Non seulement l'embryon n'est pas anodin, mais il est très désiré, ce dont témoigne l'article 1er de ce projet de loi.
Vous venez de démontrer, madame la ministre, que le régime juridique actuel n'empêchait pas les essais cliniques. En proposant de conserver le régime actuel, nous n'empêchons pas la recherche.