Il y a un vrai choix stratégique, sinon un dilemme, en matière de recherche sur l'embryon et les cellules souches, comme le prouve le fait que d'autres pays investissent différemment du nôtre en ce domaine. Ainsi, au Japon, il est clairement fait le choix des cellules IPS. Vous contestez ce choix, madame la ministre, mais certains articles concluent que les chercheurs japonais sont beaucoup plus proches que nous de parvenir à des solutions thérapeutiques. C'est pourquoi il est ici proposé que l'Agence de biomédecine remette chaque année au Parlement un rapport sur l'avancée des travaux français sur les cellules souches pluripotentes induites en les comparant aux travaux menés notamment au Japon, le leader mondial en la matière.