L'accompagnement des parents est évidemment précieux. Il n'est toutefois possible, à mon sens, que si un choix leur est proposé, en l'occurrence celui de recourir ou de ne pas recourir à un DPI. Quelle est la réalité de l'accompagnement s'il n'existe qu'une seule voie possible ?
Ces amendements concernent en outre des situations particulières, dans lesquelles il y a déjà matière à rechercher la présence d'aneuploïdies. Le choix des parents doit être entendu et respecté, et eux-mêmes doivent être considérés comme des adultes, capables de prendre leur décision en conscience, qu'elle les conduise à faire, à ne pas faire ou à faire tout en prenant en compte un résultat compliqué. C'est à tous les niveaux que le dialogue doit s'instaurer.
De plus, nous parlons ici d'une technique médicale : la science intervient, et nous sommes déjà sortis du tout naturel. La science devrait-elle renoncer à ses propres capacités parce que nous ne voulons pas nous éloigner de ce que peut être la nature ? Un tel raisonnement me paraît bancal.