La prise en charge des violences intra-familiales par les forces de sécurité et l'autorité judiciaire, sur le plan civil comme pénal, est clairement au coeur du problème, et les auditions que j'ai conduites ont malheureusement confirmé ce que nous savons tous, à savoir qu'il existe déjà de nombreuses dispositions légales, mais qu'elles sont insuffisamment appliquées, faute de moyens souvent, faute de volonté parfois, faute de formation également, cela a été souligné à maintes reprises.
C'est le cas notamment en matière de prise en charge des victimes qui se présentent à la gendarmerie ou au commissariat, mais aussi pour ce qui est des mesures de protection de l'enfant – on pense notamment à l'autorité parentale du parent violent, ou au droit de visite dans un lieu médiatisé.
Cette demande de rapport me paraît donc parfaitement justifiée. J'aurais apprécié un peu plus de cohérence de la part de l'ensemble de nos collègues et je trouve dommage que ce soit toujours aux mêmes de tendre la main – souvent en vain. Sur de tels sujets transpartisans, j'estime que nous n'avons pas de temps à perdre. Pour ma part, je ne suis pas sectaire, et je voterai donc cet amendement.