Parmi les fausses solutions, j'inclus aussi les symboles qui ne font pas une politique, comme la fin du droit du sol, que certains proposent. Certes, le Gouvernement que je dirige a assumé de resserrer les critères du droit du sol à Mayotte, où il fallait bien régler une situation objectivement spécifique, d'ailleurs reconnue comme telle par le Conseil constitutionnel. En revanche, je ne vois pas bien en quoi, à l'échelle du pays, la fin du droit du sol serait une réponse aux questions migratoires qui se posent.
Rappelons quelques faits bruts. Quelque 30 000 personnes accèdent chaque année à la nationalité française par ce que l'on appelle le droit du sol. Dans leur immense majorité, elles y accèdent par une démarche volontaire. Ce sont des jeunes qui sont nés et qui ont grandi en France, puis qui ont fait une démarche pour devenir français.
Doit-on leur dire systématiquement non ? Ou que nous allons leur compliquer la vie ?
Le 09/10/2019 à 10:28, Laïc1 a dit :
Les musulmans de Mayotte ont presque donné la majorité au RN. Où est le conflit religieux ?
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