Je crois profondément que la République a des solutions pour répondre efficacement aux défis migratoires actuels. Ces solutions reposent sur quelques principes, intangibles à mes yeux : d'abord une logique équilibrée de droits et de devoirs. Ce principe est certes simple, mais il ne doit jamais être perdu de vue.
Le second est un principe d'humanité, qui justifie la part que nous prenons dans le secours en mer des personnes en détresse, mais qui justifie aussi que nous réservions un traitement particulier à la question des mineurs non accompagnés. Nous devons être sans faiblesses contre les filières et contre les fraudes, sans naïveté face au problème des faux mineurs.