J'ai rappelé l'importance de l'ambition française en matière d'aide publique au développement. Nous voulons renouveler notre approche sur ce sujet en concentrant les efforts sur les régions du monde où ils se justifient le plus et sur les enjeux de développement les plus aigus – ce qui, pour ces deux sujets, n'est pas toujours le cas aujourd'hui.
Il est logique que les ressources que nous consacrons à cette aide servent notre politique migratoire, non seulement en traitant dans la durée, par un appui à des projets économiques ou sociaux, les causes profondes des migrations, mais aussi plus directement en soutenant les projets visant à développer les capacités de certains États à maîtriser leurs frontières, à combattre les réseaux de passeurs ou encore à moderniser leur état civil.