C'est un devoir vis-à-vis des Français, et un devoir vis-à-vis de celles et ceux qui nous demandent l'accueil.
Nous avons besoin de lucidité, pas de fantasmes. Nous avons besoin de courage, pas d'a priori. Nous devons être à la hauteur des enjeux et des attentes, et ne laisser aucune question et aucun individu sans réponse. De la même façon, nous ne devons laisser dans l'ombre aucun aspect du débat.
Je tiens à m'excuser de devoir quitter nos débats avant qu'ils soient terminés : je m'apprête en effet à recevoir les familles des personnes qui ont trouvé la mort jeudi dernier à la préfecture de police de Paris, afin de préparer avec elles l'hommage qui leur sera rendu demain matin.