Il faut faire preuve de pragmatisme et de justice. Les soupçons ne sont pas des preuves ; seule une étude approfondie nous permettra de confirmer éventuellement l'existence de filières profitant de cette règle, donc de repenser, si cela se révèle pertinent, les conditions d'affiliation à l'assurance maladie pour les demandeurs d'asile. Cette étude est en cours dans le cadre de la mission d'inspection que j'évoquais tout à l'heure.
Si nous voulons éviter que la demande d'asile soit utilisée comme vecteur dans le seul but d'obtenir la prise en charge de soins pouvant être réalisés dans le pays du demandeur, un délai de carence pourrait se concevoir.