et il va de soi que lutter contre les fraudes ne remet pas en cause, bien au contraire, notre obligation constitutionnelle d'un accès à la santé pour tous.
Nous le savons d'ailleurs très bien : ce n'est pas en restreignant les conditions de prise en charge dans notre pays que nous dissuaderons les personnes concernées de rejoindre la France. Agir ainsi ne serait pas seulement céder à un effet d'annonce, aussi facile que peu respectueux des principes : ce serait ajouter de l'indifférence au malheur ; ce serait être fort avec les faibles, et cela, ce n'est pas l'idée que chacun d'entre nous se fait de la grandeur de la France.