Vous nous invitez aujourd'hui à un grand débat national sur la politique migratoire. Très bien. Je sais que nous sommes très nombreux dans cette assemblée à connaître ces questions dans nos circonscriptions et à avoir visité au moins une fois un camp de migrants, ce qui nous a permis de prendre conscience de leurs conditions d'hébergement. Ce débat doit être abordé avec lucidité mais avec un prisme politique qui ne peut pas être, selon moi, celui auquel nous invite le Président Marcon.
D'ailleurs, je le dis avant de courroucer les députés de la majorité, le simple fait que Jean-Marie Le Pen valide le discours du Président doit nous inquiéter collectivement.