qui sont gagés sur le tabac, ce qui est un peu contre-intuitif – , mais la vraie difficulté est ailleurs.
Nous répondons aux exigences de MM. Fesneau et Vigier en aidant, face à une situation exceptionnelle, notamment pour ceux qui gagnent très mal leur vie : 60 % des agriculteurs vont gagner du pouvoir d'achat grâce à la réforme pérenne que nous proposons.
Mais il faut des changements structurels pour le monde agricole. On ne peut pas continuer à faire l'aumône en rabotant quelques points de cotisations chaque année – c'est tout sauf de la réforme de structure. Il faut faire évoluer les prix et modifier les rapports avec les distributeurs. C'est l'objet des États généraux de l'alimentation qui s'achèveront dans quelques semaines.
Excusez-nous, monsieur Aubert, nous ne sommes là que depuis cinq mois. Vous avez raison, le PLFSS est examiné maintenant, nous discutons de ces mesures et nous vous disons très clairement les choses. Le ministre de l'économie et des finances a fait quelques annonces fortes dans cet hémicycle. Le ministre de l'agriculture aura l'occasion de revenir sur le sujet lors de l'examen des crédits de l'agriculture.
Oui, il faut transformer radicalement la manière dont sont fixés les prix agricoles et arrêter de se battre sur un point de cotisation. Aujourd'hui, la mesure que nous présentons est la plus pérenne, elle aide 60 % des agriculteurs. Vos amendements, sans régler les difficultés des agriculteurs, accentueraient la difficulté budgétaire. L'année prochaine, j'en suis sûr, nous aurons le même débat si nous ne revoyons pas fondamentalement la question des prix.