De la même manière, il nous faut faire converger nos procédures et nos pratiques en matière d'accueil, d'aides, de conditions d'hébergement, d'accès au travail et de délai de réponse. Pour des raisons d'efficacité – bien sûr – , mais avant tout pour des raisons humaines, ces délais doivent être réduits. Nous sommes encore aujourd'hui en France à plus de douze mois : c'est beaucoup trop long.
Enfin, il y a le retour de ceux qui sont déboutés. La situation n'est pas satisfaisante pour notre pays. Il nous faut une politique de retour plus efficace, qui se rapproche des procédures pratiquées par de nombreux pays européens. Il faut que nous, Européens, soyons solidaires des pays de destination et de ceux en première ligne pour le premier accueil : aucun pays européen ne devrait être abandonné seul face aux crises migratoires, comme cela a été le cas pour l'Italie et la Grèce.