La non-gestion de la crise migratoire par l'Union européenne a eu un prix politique très lourd. Quelles que soient les difficultés, nous devons donc bâtir une véritable politique commune de l'asile en Europe, et le faire vite.
Le deuxième principe découle de cela : nous devons traiter au grand jour de la question des migrations économiques.
Actuellement, les migrants économiques entrent le plus souvent sur notre sol de manière illégale, ou s'y maintiennent de la sorte après l'expiration d'un visa, survivent en situation irrégulière et sont finalement régularisés. Ce mode de fonctionnement pérennise l'installation illégale de migrants sur le sol français. Ceux qui sont en situation irrégulière ne vont évidemment pas faire des allers-retours volontaires avec leur pays d'origine : l'hypocrisie générale en la matière n'aide personne et paralyse la réflexion depuis trop longtemps.
Il est temps de dessiner une autre vision et de débattre enfin de l'ouverture de voies légales pour la migration du travail.