Ce nouveau dispositif fonctionnera si nous conduisons une action déterminée pour faciliter la reconnaissance des diplômes étrangers, garantir la portabilité des droits sociaux, valider les acquis et adapter les formations, et si nous concevons une politique d'intégration qui marche. En effet, s'il est juste de dire que la participation de tous à la société qui les accueille exige de chacun le respect de nos valeurs fondamentales, il est juste aussi de dire que la politique publique française d'intégration ne fonctionne pas. C'est bien l'ensemble des parcours d'intégration – langue, logement, travail – qu'il faut repenser. Là aussi, il y a urgence.
Enfin, troisième grand principe : nous devons mettre en place un partenariat nouveau avec les pays du Sud – en particulier avec l'Afrique – , avec une seule obsession : redonner des perspectives d'avenir et de l'espoir à la jeunesse africaine.
Les inégalités entre pays pauvres et pays riches doivent être combattues sous une forme nouvelle. Il ne s'agit plus ici d'assistance ou d'aide au développement, mais bien de penser, avec les Africains, une stratégie qui serve d'abord leurs intérêts.