Oui, le temps est compté. Hésiter davantage relève d'une trahison envers l'avenir de notre nation, d''autant plus qu'en raison des évolutions démographiques, géopolitiques et environnementales, la pression migratoire aux frontières de l'Europe ne devrait cesser de croître au cours des prochaines années. Cela a été dit : la population africaine devrait doubler d'ici à 2050. Or, jusqu'alors, le Gouvernement a adopté des pudeurs de violette sur le sujet, le Président Macron ayant estimé tour à tour qu'on ne pouvait pas parler de crise migratoire et que l'immigration constituait une chance. Son discours vient de changer, c'est heureux, mais les actes ne sont toujours pas là.
Ce débat ne servira à rien si aucune mesure nouvelle, concrète, efficace, pragmatique, n'est proposée à son issue. Pourtant des solutions existent pour permettre à notre pays de retrouver sa souveraineté, sa capacité à garantir la cohésion sociale et sa sécurité. Je vous propose – nous vous proposons – une méthode, un calendrier et des actes. La méthode, c'est un référendum pour sortir du déni et de l'immobilisme du politiquement correct. C'est au peuple français, et à lui seul, de décider.
S'agissant du calendrier, ce référendum doit être lancé avant la fin de l'année avec des mesures applicables dès le 1er janvier 2020. Les actes consistent en douze mesures fortes : avoir le courage des expulsions ; revenir sur le délit de séjour illégal ; faire de la rétention administrative la règle ; refonder le droit d'asile en refusant l'examen des demandes issues des pays sûrs et imposer le dépôt des demandes dans des hotspots à proximité de zones de conflit ; durcir le droit de la nationalité, car plus personne ne doit devenir Français par hasard ;