Nous sommes réunis dans cet hémicycle pour parler d'immigration – j'allais dire : encore une fois d'immigration.
Les lois sur l'immigration ont été nombreuses depuis trente ans, non pas pour être opérantes, mais pour gagner du temps, pour faire croire à l'opinion qu'on agissait. Ces débats étaient de faux débats, ils n'ont abouti qu'à des propos de tribune, à des postures tartarinesques, à des lois cosmétiques. Aujourd'hui, cette séance a lieu parce que l'opinion publique, devant le scandale absolu qu'est l'immigration, la réclamait.
Ceux qui n'ont pas le choix de fuir l'immigration vivent dans la détresse et nous portons leur cri de souffrance. Ils ont conscience que l'immigration anarchique est une menace pour leur vie quotidienne, leur mode de vie et même parfois leur vie tout court. Ce débat parlementaire – et au-delà, dans la société – , les nationaux l'ont imposé par la vigueur de leur amour pour la patrie et par la force des urnes.
Mais que de temps perdu, alors que notre pays vit une véritable submersion !