C'est pourquoi personne ne croit les déclarations officielles, ces fausses intentions que tous vos actes invalident. Nous avons devant les yeux la perversité du « en même temps » : M. Macron se dit préoccupé par l'immigration et dans le même temps fait le tour de l'Europe pour menacer de sanctions financières les pays qui résistent à la vague migratoire. Comment M. Macron peut-il oser déplorer le nombre d'entrées quand, depuis sept ans qu'il inspire le pouvoir et deux ans qu'il l'exerce, ce nombre atteint des niveaux exponentiels, quand le regroupement familial a été élargi il y a quelques mois pour les migrants mineurs ?
Le débat platonique d'aujourd'hui témoigne d'ailleurs de ce double langage : un débat sans vote, sans décision, comme s'il s'agissait de la répétition d'une pièce de théâtre de lycée, un théâtre d'ombres où les seuls intervenants lucides n'ont que cinq misérables minutes pour s'exprimer.
Nous n'avons rien à voir avec ces politiciens. Au Rassemblement national, nous avons un plan d'action construit et rédigé, qui n'attend que d'être mis en oeuvre pour juguler ce processus destructeur d'immigration massive et sa conséquence : le non moins destructeur processus de communautarisme qui fragmente notre pays.
Je n'ai, monsieur le Premier ministre, aucune confiance en vous, …