Les éloignements des déboutés doivent reprendre, et la pression sur les pays d'origine, s'accentuer. Le Mali, par exemple, n'accorde que 8 % des laissez-passer consulaires nécessaires au retour des clandestins, alors même que nos soldats se battent sur place pour la liberté du peuple malien. Cela est intolérable. Partout où la France contribue au progrès, notre aide publique au développement doit être modulée selon la coopération en matière de retour des clandestins dans leur pays d'origine.
Par ailleurs, nous devons nous assurer que l'allocation pour demandeur d'asile n'est attribuée que si le demandeur est issu d'un pays qui n'est pas sûr et n'a jamais été débouté d'une demande ailleurs en Europe. De plus, cette aide ne doit servir qu'au seul demandeur d'asile et non pas à sa famille restée au pays. À cette fin j'ai déposé une proposition de loi visant à interdire aux demandeurs d'asile des transferts de fonds vers l'étranger.
Toutes ces propositions, nous les avons faites il y a déjà dix-huit mois.